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L'Absinthe d'Airain

26 juin 2007

Fin d'année scolaire même les chaises et les

Fin d'année scolaire

même les chaises et les tables

pensent aux vacances

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26 juin 2007

Comme c'est cruel corriger tant de copies Ah !

Comme c'est cruel

corriger tant de copies

Ah ! Cet arc-en-ciel !

26 juin 2007

La pluie soudain tombe et se retire aussitôt -

La pluie soudain tombe

et se retire aussitôt -

Odeur de printemps

26 juin 2007

La pluie soudain tombe A qui donc puis-je confier

La pluie soudain tombe

A qui donc puis-je confier

combien je suis las

26 juin 2007

Nos pieds sont ses proies Oh ! Chat ! Que veux-tu

Nos pieds sont ses proies

Oh ! Chat ! Que veux-tu nous dire ?

Nuit du mois de mai

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17 avril 2007

Suppléments au manifeste 2001

Et si notre liberté se dissout alors que nous affirmons son inachèvement en créant l'inéantissable. C'est certes, peut-être ce que veut tout homme névrosé : se perdre, irrémédiablement, irrévocablement dans le néant de notre conscience.

remarquons qu'au delà de tout, comme rien plus n'est certain en nous, au moins nous sommes l'expérimentation de l'âme, du corps, de la liberté.

Aux côté du dégout : un obscurantiste plaisir de satisfaction.

L'imagination comme fondement de la conscience. Tout s'éclaire : le sens et l'entendement.

17 avril 2007

Manifeste 2001

Sur toute chose, je dégouline. Et je le fais de toute ma conscience, de toute ma puissance, de tout mon être, enfin. Un poète, un lâche...
Jamais un mal d'être ne parait si grand que lorsqu'on en saisit les rapports, les perspectives, mes raisons. Je souffre la sensation de souffrir. Je me sens, comme je dégoutte sur toute chose.

Oui, les raisons car "je suis légion", et si celui qui est celui qui est s'accomplit en essence et existence simple, c'est pour l'homme la multiplicité et l'inaccomplissement qui sont sa passion. Je m'éclate dans toute la foule des moi-mêmes et je l'éclabousse de ma chair, de mon coeur. Et comme j'éclabousse toute chose, je m'y perd et crée ma peine et ma passion, dans ce multiple. Et en cela je me brise à nouveau.

Je peux penser, toute volition s'entachera de ces passions, de l'éternité qui grignote mon temps. Et plus je pense et plus je me quitte. ma pensée non plus ne s'accomplit et je crois me soumettre à la folie du dégout, à la folie de cette lâcheté qui me fait dégoutter sur tous mes actes : ma conscience devient liquide, elle se trouble : elle devient ce miroir huileux, veule et mélancolique, ma conscience lâche de toute chose.

Il me semble que c'est le dégout ? Mais autant comme origine que comme conséquence. Ce dégout n'est même plus répulsion car il s'anéantit dans mon impuissance. je serais d'autant plus lâche si j'osais feindre le dégout pour voiler mon impuissance. Mais je suis la mauvaise foi : haïssez-moi je ne possède rien !! Mon dégout n'est qu'inaccompli, impuissant... Je suis un lâche dégout dans toute chose comme dans moi-même.

Impuissant, cette maladie de l'impuissance disséminée en tout objet, j'en suis l'incarnation. Et le rêve même, a été perdu. Et cette impuissance est affreuse : elle est l'inaccomplissement sempiternel de ma puissance. Elle ne s'achève jamais, l'acte m'est inconnu, et comme jamais ma liberté ne sera positive, c'est l'horreur qui sera toute ma joie.

C'est ce qu'il nous faut, c'est l'Absinthe d'Airain ! Une fleur d'absinthe sculptée dans de l'airain. L'ivresse comme transcendance de mon inaccomplissement ; l'airain pour ne pas m'anéantir dans le néant. Oui, mon impuissance est séparation totale de mes manifestations dans le réel, alors mon dégout se l'approprie, je m'approprie mon dégout, en créant le superflu, l'absurde, l'inutile.

Et je n'en suis pas soulagé : je deviens fou et dangereux.
Voilà toute ma joie.
L'absurde, sera mon ostinato.

L'Absinthe d'Airain, c'est la construction d'une entité dont l'essence est déconstruction : l'ivresse cristallisée dans ce métal, dont on fait les cloches. Ainsi, orgueilleux et lâches, nous nous approprions l'impuissance et le dégout : nous faisons de l'inachèvement une puissance ultime, et nous nous excluons de toute détermination, même de nous-même, par cette appropriation.

Jusqu'à ce manifeste est l'absurdité : nous venons de le déconstruire en l'affirmant. Ainsi, tout est possible, car rien ne se fixe. Mais il ne faut pas oublier l'airain.

tout ce qui est établi ne peut s'affirmer, pour l'homme, qu'en contradiction, en déconstruction. Pour l'homme, la négalité d'une situation s'impose de telle sorte que toute situation est néantisée. Ainsi, ne s'affirme qu'une chose qui meurt ou qui se crée, car elle possède en elle-même l'entier de son possible en son anéantissement et sa création.

nous agissons donc en cela pour l'Homme. Pour l'éveil à toute chose. Pour nous absolument, car nous sommes absolument malades.

17 avril 2007

Pour Sarah-Line

Et de ses yeux de pluie
elle trempa le dos des passants
qui, sans bien savoir comment
eurent un rhume de vieille pleureuse.

Mon crâne brisé fuit
à terre je ne peux sciemment
ramasser les bulles du changeant
qui éclatent ! Toutes voleuses !

petite main couverte de suie
sur des pommettes rieuses
font la nique à la glaneuse
c'est la morte, belle amoureuse.

17 avril 2007

L'automne de l'amoureux

Un bouquet de fleurs comme des papillons
d'automne.
Couleur lie-de-vin, évanescence
de feuille morte enamourée
par le vent.
Le zéphyr.
Le bonheur s'écrie avec le sang séché
sur les épines des roses.

17 avril 2007

Clin d'oeil

Âcre syncope de réel
Âme chaloupe une mort qui n'en finit pas
Où s'affrontent deux mondes.

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