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L'Absinthe d'Airain
17 avril 2007

Amers

Cancer soluble comme un oeil au gout caféOù s'est reflétée la lune hypocondriaqueMaladive au teint jaune cireux ; ma douce féeEst bien quiète ce soir comme chaque soir chaque Fois où nous mâchons les silences. J'éructe Orphée :"Brame encore, c'est ton...
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17 avril 2007

Le marc de café sur une moue qui crible le

Le marc de café sur une moue qui crible le cielRiante encor gênée éclatée amarantePourpre ou immaculée ou évanescente ou tangibleComme je bois me reste un gout lent et cuivré. Un foyer où brule la chaumine ; une odeur de mielEnvahit les corps en volutes...
17 avril 2007

Sans titre 1

Que des figures pâles et toutes droiteslinceulées de symboles essoufflésdes visages qui ne portent plus de vieque celle offerte en pâture par le roi des gueux des nobles des fous au soufflequi d'un spasme malsain dont ile jouitlouent vouent raison à des...
17 avril 2007

Dies Pacis

L'âme glisse sur le bord d'une eau sale,De cercles concentriques en cercles concentriques ;La Paix y stagne comme un poisson mort. Une lame glauque borde ce val,De perfections infâmes où se meurt l'esthétique ;Sed Dies Pacis tecum sit aut mors. Âme est...
17 avril 2007

Pour le son bruissant de la chanson du

Pour le son bruissant de la chanson du lézardComme une mitraille de pluie martèle le pavéRamène graillante l'aigre palinodie lavéePas les embruns sévères de tous les hasards. Le héraut a les jambes mordillées par le jarCraquettant clignotant de folie...
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17 avril 2007

Sans titre 2

Une ligne frêle trace encore un horizonoù tout est noir où n'existent saisonsque dans les yeux de nos morts en des vagabonds. Une ligne frêle tissée sur ton couoù tout est rouge où n'existe raisonque sur tes lèvres mortes où ce fil est si doux. Une ligne...
17 avril 2007

Misères

Camphre et odeur de soufrelie-de-vin vinaigre de plaie :une épine moite de rose en sang... Glacier ô neige qui souffredésimmaculée il coulait :le liquide cinabre d'un amant... La glotte des princes vibrede gestes en mouvements ineptes :en forme d'améthystes...
17 avril 2007

Sans titre

Il erre, il erre là un fétiche embrasésur les chemins les chemins de suiesoliloque tout seul et traine ici-bas. La plus belle sans nom ô sans nom braiséede petits yeux tout gris oui tout grisgrattant à la face des morceaux de ma joie. Tourne comme un...
17 avril 2007

Une terre dans un oeil

Aigre blasphème fat sans nom et si fadeGras et sans suite et silencieusement fuitC'est le réel absurde et discordant.S'esclaffent encore une foisLes météores de tes yeux.Aigle une glyphe atténue les bravadesDe cette insolente vérité qui clame aussiSa...
17 avril 2007

Le cheval de sable

Les écheveaux fulminent et, les naseaux ignésIls galopent sur le sablier de nos tempesDans lesquels coule encor croupie l'eau glacéePar la voix de la bise qui a soufflé la lampeDe mes nuits de mes rêves et mes sens embrumés. Ô creux discret courbe éloquente...
17 avril 2007

Maculé comme l'hypothétique cloaqueclamant devant

Maculé comme l'hypothétique cloaqueclamant devant les foules lapidéestout s'inverse comme un rêve de sablier. Lorsque recule le temps qui sans crainte claquel'huis déjà fermé où toute ridéeencore avec moi dans le meurtre te lier. Où s'esseulent donc les...
17 avril 2007

Erosion

Ellipse sur ma langue qui grave se berceComme un chaton miaule dans les bras de la lune,Convulsion, spasme larme de sueur brulante ! Brule, pleure, hurle bien avant qu'Artémis ne gerceLa nuit, fleuve par delà les vallons et les dunes !... Hulule comme...
17 avril 2007

Lizard

"L'ondulation glisse humide le long de ce ventreTremblotant sous la pâle lumière de deux faces sombresLa nuit flasque s'étale à jamais sur nos limbes." "La chair dégouttante pénètre le corps et rentreDans les âmes une médecine traitre et plaine d'ombresDu...
17 avril 2007

Spectre de lumière

Le spectre de la lumière se confondavec le reflet de ton oeil dans l'eau. J'aime à sentir le doux parfum hétérogènemêlé de reflets de quartz rose à couleur d'encens. Muscade, et plein que d'herbes sèchesparsemant nos souvenirs perdus. Où clignote l'onde...
17 avril 2007

Pour Sarah-Line

Et de ses yeux de pluieelle trempa le dos des passantsqui, sans bien savoir commenteurent un rhume de vieille pleureuse. Mon crâne brisé fuità terre je ne peux sciemmentramasser les bulles du changeantqui éclatent ! Toutes voleuses ! petite main couverte...
17 avril 2007

Suppléments au manifeste 2001

Et si notre liberté se dissout alors que nous affirmons son inachèvement en créant l'inéantissable. C'est certes, peut-être ce que veut tout homme névrosé : se perdre, irrémédiablement, irrévocablement dans le néant de notre conscience. remarquons qu'au...
17 avril 2007

Manifeste 2001

Sur toute chose, je dégouline. Et je le fais de toute ma conscience, de toute ma puissance, de tout mon être, enfin. Un poète, un lâche...Jamais un mal d'être ne parait si grand que lorsqu'on en saisit les rapports, les perspectives, mes raisons. Je souffre...
17 avril 2007

A tes côtés

S. égrenne ses mains dans les ronces de mes cheveux,et trace et tracetous les mots indicibles qui crépusculent ma vie. S. fragmente mon visage en le plongeant dans le sien,embrasse embrassetoutes les constellations qui parcellent mes envies. S. éclate...
17 avril 2007

L'alchimiste

Brin de cheveux balotté comme une étrange sorcièreBalance inlassablement d'étranges mélodiesAu bout d'un fétiche, bouche incandescente, regard igné. Dessiner des runes cinabres à la pointe d'une plume. Secoue le grigri des babillages d'enfant amerJouet...
17 avril 2007

Clin d'oeil

Âcre syncope de réelÂme chaloupe une mort qui n'en finit pasOù s'affrontent deux mondes.
26 juin 2007

Nos pieds sont ses proies Oh ! Chat ! Que veux-tu

Nos pieds sont ses proies Oh ! Chat ! Que veux-tu nous dire ? Nuit du mois de mai
17 avril 2007

Tableau inachevé

Mon glacis remarquable où transpire le rêveToi mon âme mon derviche facétieuxContourne les gens pour faire se lever le jour. Et qu'il meure et nous de jouir comme la vie est brève.
17 avril 2007

"Être été, quelle idée étran

"Être été, quelle idée étrange..."
17 avril 2007

L'automne de l'amoureux

Un bouquet de fleurs comme des papillonsd'automne.Couleur lie-de-vin, évanescencede feuille morte enamouréepar le vent.Le zéphyr.Le bonheur s'écrie avec le sang séchésur les épines des roses.
26 juin 2007

La pluie soudain tombe A qui donc puis-je confier

La pluie soudain tombe A qui donc puis-je confier combien je suis las
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